Histoire de caisse

La voiture, c’est un élément clé de notre bien-être ici, alors dès qu’elle a des soucis, c’est l’urgence à résoudre. Et là, on a été servis !! Pour rappel, c’est un bienfaiteur des frères, Alfred, qui est aussi garagiste à Cotonou, qui nous a aidé à acheter la voiture et à la faire sortir du port.

Une fois payée, il nous avait annoncé 3 semaines de délai, le temps de faire les formalités administratives. Donc quand on a récupéré la voiture, on était tout contents et hop, on est partis sur les routes ! … Jusqu’à se faire arrêter par la police un dimanche où nous allions rendre visite à un ami à Abomey.

Pour une visite de routine…

Le policier nous demande le livret de bord du véhicule, que nous donnons, confiants :o) … Sauf qu’il ne contenait pas l’assurance du véhicule ni le contrôle technique ! Et évidemment, dans ces cas là, c’est l’heure de la messe et le Père Clément est injoignable… Le policier nous a dit qu’il gardait la voiture jusqu’à ce qu’on lui rapporte les documents. On a pu quand même négocier de garder la voiture (mais en lui laissant le permis de Bruno et les papiers de la voiture) et de lui rapporter tout ça en règle avant le lendemain 6h. … Sueurs froides…

Une fois chez notre copain Alain, nous avons pu joindre le père Clément et Alfred, qui nous ont confirmé tous les deux que les papiers n’étaient pas faits. Alfred a fait le déplacement à Abomey et Alain nous a aussi accompagnés pour « discuter » avec le policier qui s’est laissé amadouer. Ouf !

En tout cas, ça ne nous a pas empêchés de passer un beau moment avec Alain, sa femme Philomène qui nous a régalés d’amiwo, la pâte noire dont elle a la spécialité, ainsi que Judith et Wilm qui étaient là aussi !

Toujours se laver les mains avant le repas. La technique : un peu d’eau et de la lessive en poudre !

Margaux a aussi bien profité des petits enfants d’Alain :o)

En repartant, on a croisé des camions de cotons, car l’usine d’égrenage du coton était sur notre chemin. Impressionnants !

Mais nos déboires de voiture ne s’arrêtent pas là ! Déjà qu’on doit avant chaque trajet re-remplir le réservoir d’eau du radiateur, Bruno a eu la bonne idée d’oublier notre unique clé dans la voiture, une fois que toutes les portes étaient bien fermées !! On a donc eu droit à une bonne petite séance de Mac Gyver, où chaque frère est passé nous donner un coup de main ou tenter une nouvelle technique ! Au final, grâce aux efforts de chacun, on a réussi à rouvrir une porte ! Ouf !

Fallait bien être 7 pour y arriver !!!

Demain, on vous fera partager notre super week-end à Lomé pour les 50 ans de la DCC !

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